A l’échelle du globe, du fait des introductions d’espèces, les chercheur.e.s constatent dans les communautés une augmentation de la taille moyenne du corps des poissons et une surreprésentation des espèces aplaties latéralement, comme la carpe ou le black bass. Ces changements fonctionnels sont probablement liés aux effets des barrages qui favorisent l’établissement d’espèces non-natives aptes à se déplacer et à survivre en milieu stagnant. Publiés dans la revue Ecology Letters du mois de novembre 2018, ces résultats soulignent la nécessité de considérer différentes facettes de la biodiversité au-delà du nombre d’espèces, afin d’évaluer l’impact des invasions biologiques sur les écosystèmes.
Note
1 Laboratoire « Évolution et diversité biologique » (CNRS/Univ. Toulouse III – Paul Sabatier/IRD) et Centre pour la biodiversité marine, l’exploitation et la conservation (CNRS/Université de Montpellier/IRD/Ifremer)
Référence
« Non-native species led to marked shifts in functional diversity of the world freshwater fish faunas« , Toussaint A., Charpin N., Beauchard O., Grenouillet G., Oberdorff T., Tedesco P., Brosse S. & Villéger S., Ecology Letters, Volume 21, issue 11 (November issue).
Contacts chercheurs
Aurèle TOUSSAINT & Sébastien BROSSE – Évolution et diversité biologique – EDB (CNRS/UT3 Paul Sabatier/IRD)
Email : toussaint.aurele@gmail.com , sebastien.brosse@univ-tlse3.fr
Sébastien VILLEGER – Centre pour la biodiversité marine, l’exploitation et la conservation – MARBEC (CNRS/Université de Montpellier/IRD/Ifremer)
Email : sebastien.villeger@cnrs.fr
Contact presse
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